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Von: esel (Don Camillo) Das Volk 26.03.2021 04:57 Uhr
Ist Mauli der NA vom Maulwurf?
Von: Prienchen KDP Konservative Deutsche Partei 04.03.2021 12:47 Uhr
Und weil es gerade wieder aktuell ist.

"Verfassungsschutz und Demokratie" von Dietrich Murswiek

Wenn der Verfassungsschutz politische Parteien und Positionen als verfassungsfeindlich bewertet, sollte er eigentlich die Demokratie schützen. Oft stigmatisiert er die Betroffenen aber zu Unrecht. Dadurch schadet er der Demokratie und verstößt selbst gegen die Verfassung!
Von: Prienchen KDP Konservative Deutsche Partei 04.03.2021 12:44 Uhr
"... die allen wissenschaftlichen Anforderungen gerecht werden...."

Gender-Gaga ist wohl kaum eine wissenschaftliche Anforderung.
Und Dieter Nuhr und Björn Höcke über einen Kamm zu scheren sagt, mehr über unsere verehrten Dol-Kanzler als jeder reinkopierte Buchklappentext.
Von: esel (Paulus) Das Volk 27.02.2021 05:37 Uhr
"Natürlich spricht es für die Wissenschaftlichkeit des Marxismus, dass die grundlegenden Schlussfolgerungen in den 140 Jahren seit Engels‘ Schrift Der Ursprung der Familie, des Privateigentums und des Staates standgehalten haben."


Ich lach' mich schlapp!
Von: esel (Paulus) Das Volk 27.02.2021 05:36 Uhr
Was hätte das mit der Wirklichkeit zu tun?
Von: mauli_ Das Volk 22.02.2021 03:00 Uhr
Schlechte Nachrichten für Dieter Nuhr, Bernd Höcke und andere gekränkte „Männlichkeiten“. Dabei lief das doch bisher so gut. Erst biederste dich mit Schimpfen über „Genderwahn“ bei der Zielgruppe an, lieferst ein paar müde Karnevalswitzchen über Unisex-Klos in der Hauptstadt und „InterSEKTionalität haben Prosecco-Trinker erfunden“ – um dann mit einer abschließenden Bemerkung über „akademisch-unverständliches Geschwurbel“ den „Katheder-Emanzen“ den Rest zu geben. Doch auch wenn es für Heidegger-Fans absurd klingen mag, es gibt sie immer mehr – Texte in deutscher Sprache, verständlich und unterhaltsam geschrieben, die allen wissenschaftlichen Anforderungen gerecht werden. Dieses Buch ist eine dieser Schriften. Gut, einer der Autoren ist Niederländer, daher vielleicht das Entertainer-Talent. Deshalb keine Angst vor diesem 600-Seiten-Brikett, es lohnt sich, ich schwör. Wenn Du die Welt verändern willst (und das hat sie bitter nötig, gerade was die Diskriminierung von Frauen und Mädchen betrifft), dann kann es auf jeden Fall nicht schaden, sie zuvor besser zu verstehen.

Beide Autoren sind anerkannte Wissenschaftler. Der Niederländer ist Verhaltensforscher und Evolutionsbiologe, bekannt durch seine Forschungen zum Verhalten von Menschenaffen. Trotzdem ist der Stil zwar witzig, doch keineswegs affig. Der andere ist Historiker und hat unter anderem über die Himmelsscheibe von Nebra publiziert. Die Autoren machen sich auf der Grundlage ihrer Kenntnisse über den aktuellen Stand der Wissenschaft daran, den Ursachen für die jahrtausendealte Diskriminierung von Frauen und Mädchen nachzugehen. Gleich vorweg – die eine, alles erhellende Erklärung gibt es auch hier nicht. Auch dieses Ding ist leider etwas komplizierter. Wäre ja auch zu schön – wir kicken einfach alle männlichen Worte aus der Sprache und schreiten anschließend Hand in Hand einer lichten Zukunft entgegen … ach ja … Auch hier greift mal wieder der Slogan aus dem Clinton-Wahlkampf von 1991: „It is the economy, stupid!“

In dieser „patriarchalen Matrix“ (Spoiler) gibt es eine Menge scheinbar ewiger Wahrheiten.

„Wir wollen die Bewahrung der Familie, der Grundlage der Gesellschaft … wir sind gegen ein Gender-Gaga mitten in Deutschland.“ Das könnte so auch den Ges(t)ammelten Werken der CSU entnommen sein, ist aber in diesem Falle AfD-Bundestagsrede. Nichts gegen ihren BWL-Doktor, Frau Weidel, aber die historische Wahrheit ist dann doch eine andere.

„Rund 99 Prozent der Menschheitsgeschichte lebten wir in kleinen, egalitären Gruppen als nomadische Jäger und Sammler. Das Verhältnis von Frauen und Männern befand sich in einem delikaten Gleichgewicht …“

Erst mit dem Sesshaftwerden und der Entstehung des Privateigentums begann die Entwicklung hin zu Ungleichheit und Diskriminierung. Das lässt sich jetzt schwer twittertauglich in zwei Sätzen darstellen. Außerdem wollen wir niemandem den Lesespaß verderben.

Doch da ruft uns ein altgläubiger Marxist zu: „Moment mal – das kenn ich doch. So steht das doch schon bei Friedrich Engels – 1884! Und ihr wollt mir das als neu verkaufen!“

Natürlich spricht es für die Wissenschaftlichkeit des Marxismus, dass die grundlegenden Schlussfolgerungen in den 140 Jahren seit Engels‘ Schrift Der Ursprung der Familie, des Privateigentums und des Staates standgehalten haben. Doch seitdem hat die Wissenschaft jede Menge Neues an den Tag gebracht. Da benötigt auch das beste Programm mal wieder ein Update. Gerade das leistet das vorliegende Buch auf unterhaltsame Weise. Also, Platz gemacht im Bücherregal. Neben Engels, August Bebel, Clara Zetkin und so mancher feministischen Schrift sollte sich auf jeden Fall noch für Die Wahrheit über Eva ein Plätzchen finden.

https://www.sozialismus.click/wie-oppa-zum-familienoberhaupt-wurde-und-omma-in-der-kueche-verschwand/
Von: mauli_ Das Volk 10.02.2021 03:53 Uhr
« Tout peut changer »... mais pas sans révolution ! (À propos du dernier ouvrage de Naomi Klein)

Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

Naomi Klein

Actes Sud, mars 2015, 623 pages, 24,80 €
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L’urgence face au changement climatique n’est plus à démontrer tant elle fait l’unanimité dans la communauté scientifique. Naomi Klein ne multiplie pas les données sur le sujet. Elle se base sur l’objectif minimal communément admis et reconnu par les institutions politiques : limiter le réchauffement à deux degrés. Cela implique une réduction des émissions de gaz à effet de serre, dès aujourd’hui, alors qu’elles ne cessent d’augmenter de plus en plus vite.
Le problème n’est pas technique mais politique

La transition énergétique nécessaire pour diminuer les émissions ne se heurte pas à des impossibilités techniques. Les énergies renouvelables (solaire, éolienne, etc.) voient leurs rendements augmenter et leurs coûts de production diminuer chaque année, une évolution qui rend aujourd’hui crédible le remplacement rapide des combustibles fossiles. Et Naomi Klein insiste sur les possibilités de rationaliser l’urbanisme, en privilégiant l’habitat collectif auto-suffisant en énergie et en développant les transports en commun gratuits, ainsi que l’agriculture, premier secteur émetteur de gaz à effet de serre.

Si rien n’est fait aujourd’hui malgré les preuves scientifiques du réchauffement et les technologies déjà disponibles pour l’enrayer, c’est parce que « le système économique et la planète sont en guerre l’un contre l’autre. » Une fois ce constat posé franchement, Naomi Klein ajoute : « Pendant vingt-cinq ans, nous avons opté pour la politique des petits pas, pour la modération, en tentant d’adapter les besoins physiques de la planète au besoin de croissance infinie d’un système économique regorgeant de nouvelles occasions de faire du profit. Les résultats se sont révélés catastrophiques et ont placé l’humanité dans une situation plus périlleuse que jamais. » Et de conclure « la question est de savoir si le pouvoir peut changer de mains ».

Un programme alléchant, qui change des leçons de morale des partis écologistes européens comme les Verts, qui tiennent davantage à leurs places de députés et de ministres qu’à dénoncer les effets désastreux du système capitaliste sur la planète.

Le capitalisme contre la nature

Loin de s’en tenir à une dénonciation abstraite, l’ouvrage fourmille d’exemples concrets. Le fonctionnement de l’industrie pétrolière est passé au crible : on apprend que les compagnies doivent en permanence indiquer des « ratios de remplacement », c’est-à-dire posséder dans leurs actifs des champs de pétrole exploitables en quantité au moins égale à ceux qui sont déjà en service sous peine de voir leurs actions en bourse chuter. Ainsi s’entretient une course folle à l’exploitation exponentielle des combustibles fossiles : si ces seules réserves recensées étaient utilisées, la quantité de CO2 relâchée dans l’atmosphère serait cinq fois plus importante que la quantité critique qui entraînerait le réchauffement de deux degrés. Le choix est clair entre les profits des rois du pétrole et le climat.

Les organisations écologistes nord-américaines (Naomi Klein est canadienne) qui prônent le « capitalisme vert » en prennent pour leur grade, comme l’ONG « The nature conservancy [1] » qui s’enrichit grâce à des puits de pétrole installés sur un parc naturel qu’elle est censée protéger ! Sont épinglées aussi diverses « solutions inspirées du marché » comme les bourses de quotas d’émissions de CO2, qui n’ont eu comme seul résultat que d’enrichir un peu plus pollueurs et spéculateurs.

Dans un chapitre très ironique, l’auteure ridiculise les milliardaires philanthropes comme Richard Branson (Virgin), Bill Gates (fondateur et ex-PDG de Microsoft) ou Warren Buffet (Finance) qui prétendent financer la lutte contre le changement climatique... Alors qu’ils comptent parmi les principaux responsables des émissions ! Cerise sur le gâteau, leurs « fondations » écologistes servent avant tout leurs profits, pas verts pour un sou.

Mais la critique s’en tient sagement à dénoncer le « capitalisme déréglementé », dont la mise en place serait ponctuée par les signatures des traités commerciaux comme l’ALENA en 1994 ou le TAFTA qui est actuellement en cours de négociation. Il serait là, le secret de la destruction accélérée de la planète, dans la signature de bouts de papier qui ne font pourtant que sanctionner un rapport de forces existant. En contrepoint de la dénonciation du « libéralisme », Naomi Klein encense les trente glorieuses à la manière de notre prétendue gauche de la gauche nationale.

Et lorsqu’elle tente de prendre un peu de hauteur pour expliquer la course folle de la société à extraire et gaspiller les ressources naturelles, elle invoque « l’extractivisme », un état d’esprit qui consisterait à considérer la nature comme un grand réservoir à disposition des hommes. Bien loin de démontrer l’impossibilité d’une régulation du capitalisme, système par essence anarchique et basé sur l’exploitation de l’homme et de la nature, elle rend responsable de tous les maux un nébuleux « rapport de l’homme à la nature ». Alors que la critique marxiste du capitalisme dévoile son caractère de rapport social de domination et d’exploitation, et donne des armes dans la lutte des classes, « l’extractivisme » ne peut qu’être une dénonciation morale, hors de l’histoire, impuissante.

Réformisme vert

Ce refus de voir que c’est le capitalisme, et pas seulement sa phase dite « libérale » des quarante dernières années, qui est à l’origine des maux de la planète conduit naturellement l’auteure vers les perspectives les plus réformistes, ce qu’elle revendique ouvertement : « Les véritables solutions à la crise du climat constituent le meilleur espoir de bâtir un système économique plus stable et plus juste qui renforcerait et transformerait la sphère publique, créerait des emplois à profusion et endiguerait la cupidité des milieux d’affaires. »

Les références historiques qu’elle choisit pour illustrer son propos sont à l’avenant : il faudrait s’inspirer du « New Deal de Roosevelt » pour déclencher un « plan Marshall pour le climat ».

Il suffirait par exemple de 100 milliards de dollars par an pendant dix ans pour apporter électricité et eau courante à 1,5 milliard de personnes qui en sont privées, le tout en énergies renouvelables. Ce qui représente à peine plus de 0,1 % de la production annuelle mondiale pour une tâche si importante. Le chiffre est frappant et en dit long sur les priorités des dirigeants de l’économie. Mais cet investissement non rentable au niveau international, qui l’administre ? Comment forcer les États et la bourgeoisie à s’engager dans ce type de programme si l’on s’en tient aux objectifs de l’auteure qui restent dans ces étroites limites ?

Les réponses de Naomi Klein sont diverses, très diverses. Il faudrait un « mouvement citoyen » dont l’avant-garde est la « blocadie » – le nom que Naomi Klein donne aux mouvements de blocage de projets industriels en zone rurale et que nous connaissons mieux en France sous l’acronyme ZAD. La force de ces mouvements résiderait dans le « rapport au territoire » qu’entretiennent les populations rurales et qui serait « l’essence même du mouvement anti-extractiviste ». Sur ce terrain glissant du terroir, Naomi Klein dérive jusqu’à la démagogie mystique des « droits de la Terre-mère » (Pachamama) du président bolivien Evo Morales. Et conclut que cette blocadie doit s’appuyer sur tous les nationalismes ou micro-nationalismes, au nom de la défense des « droits des autochtones » et de la nécessité d’une « production locale avec des emplois locaux ».

Alors que nous vivons la décennie charnière où le taux d’urbanisation du monde dépasse les 50 %, alors que le capitalisme continue de dissoudre l’économie agricole villageoise et jette sur les routes des migrations de futurs prolétaires par millions, alors que deux siècles de capitalisme et de lutte des classes ont démontré que les changements politiques fondamentaux à l’avantage des exploités sont tous venus des villes... Naomi Klein voudrait nous ramener dans les campagnes !

Bien obligée, elle formule tout de même quelques perspectives pour les « citoyens » des villes. Manifester contre les traités de « libre-échange ». Faire pression sur les universités (un certain atavisme social...) et les conseils municipaux pour qu’ils « désinvestissent » des secteurs les plus polluants. Mais aussi leur demander de « réinvestir ces sommes dans des entreprises dotées d’une vision claire du processus de guérison à mettre en œuvre ». Voilà revenu le « capitalisme vert » auquel l’auteure nous avait promis de faire un sort !

Tout cela se réduit, in fine, à organiser des groupes de pression sur les politiques. Car « la seule chose que les politiciens craignent plus que de perdre leurs contributions, c’est de perdre les élections ». Face au capitalisme monopoliste, Naomi Klein oppose la démocratie petite-bourgeoise, à la ville comme à la campagne.
L’urgence révolutionnaire face à l’urgence climatique

Parmi les nombreux mouvements sociaux cités en exemple par Naomi Klein, la classe ouvrière brille par son absence. Paradoxal d’exclure les salariés d’une étude qui se donne pour but de proposer une révolution des moyens de production ! Mais cohérent avec la perspective réformiste qui ne s’intéresse qu’aux moyens de « brider » le capitalisme dans le but de le rendre plus compatible avec la préservation de la nature.

Au XXIe siècle plus que jamais, la classe ouvrière (au sens large, sa fraction condamnée au chômage ou « armée industrielle de réserve » incluse) est la classe productrice de richesses par excellence, et ce dans tous les secteurs de l’économie. S’il s’agit, comme l’indique l’un des chapitres du livre de « planifier et d’interdire », alors rien ne pourra être entrepris en considérant les travailleurs uniquement comme des victimes, ou au mieux comme une masse de manœuvre pour des « mouvements citoyens ».

Répondre à l’urgence climatique, phénomène international par excellence, est totalement incompatible avec la recherche du profit à courte vue qui caractérise l’économie capitaliste. Rien que le contrôle des émissions de gaz à effet de serre nécessiterait une planification de l’économie au niveau mondial. Seule une société où la production est dirigée démocratiquement par les producteurs eux-mêmes permettrait d’assurer une vie digne à tous tout en préservant la planète. Cela nécessite une révolution ouvrière qui arracherait la propriété des moyens de production des mains de la bourgeoisie.

Une perspective que Naomi Klein balaie d’un revers de main : « Il va de soi que la mutation devra s’accomplir de façon démocratique et sans effusion de sang, les révolutions violentes menées par une avant-garde n’étant guère constructives. » On dirait les prêches des bourgeois nous disant que ça nous passera avec l’âge ! Comment prendre en compte les impératifs écologiques dans notre perspective communiste et dans les mouvements de la classe ouvrière ? Après la lecture de ce livre, ces questions restent entières.

Raphaël PRESTON

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Tout-peut-changer-mais-pas-sans-revolution-A-propos-du-dernier-ouvrage-de-Naomi
Von: mauli_ Das Volk 10.02.2021 03:48 Uhr
Buchvorstellung: Andreas Malm – Das fossile Kapital (2016)

Unter den zehn umsatzstärksten Konzernen weltweit sind neben zwei Automobilkonzernen sechs Ölkonzerne. Das globale Kapital ist also zu sehr großen Teilen fossiles Kapital, das heißt seine Profite werden entweder in der Erzeugung oder im Verbrauch fossiler Brennstoffe wie Erdöl, Kohle oder Erdgas gewonnen. Doch wie kam es überhaupt dazu, dass das Zeitalter des Kapitalismus auch das Zeitalter der fossilen Energie ist?

Das 2016 erschienene Buch Fossil Capital des schwedischen Humanökologen Andreas Malm gibt gute Antworten auf diese Frage. Malm leistet einen wichtigen Beitrag dazu, die historischen Ursachen des Zusammenhangs zwischen fossiler Energie und Kapital zu verstehen. Die Stärke seines Ansatzes liegt darin, dass er aufgezeigt hat, wie die neue Technologie der Dampfmaschine nicht auf dem „neutralem Boden“ der Wissenschaft und des „Fortschritts“ zum Einsatz kam, sondern auf dem Boden des Klassenkampfs. Die immense Erhöhung der Produktivität ist nicht Ausdruck eines Zeitalters der Vernunft, getragen von der Bourgeoisie, gestützt auf die Wissenschaft. Vielmehr ist sie Ausdruck sozialer Konflikte, die die Bourgeoisie in die Enge getrieben haben.

Ein großer Teil des Buchs ist eine Untersuchung der Rolle, die fossile Energie im Klassenkampf im England des 19. Jahrhunderts gespielt hat. Bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts hat sich dort die Steinkohle gegenüber der Wasserkraft als zentraler Energieträger durchgesetzt.

Kohle gegen Wasser

Von ihren Eigenschaften her eignete sich die Steinkohle ideal für die Kapitalisten*. Im Gegensatz zum Wasser liegt die Kohle unter der Erde und bewegt sich nicht. Sie kann unabhängig von Wetterschwankungen eingesetzt werden und auf eine Mine kann wesentlich einfacher Besitzanspruch erhoben werden als auf Wasser, das im 19. Jahrhundert in England noch als Gemeineigentum galt. Ist die Kohle erst einmal abgebaut, kann sie hervorragend transportiert werden und sich in den Händen von Fabriksbesitzern konzentrieren.

Das erklärt aber nicht, warum sich die Kohle als Energieträger durchsetzte. Schließlich gab es kein Genie, das alle Kapitalisten von dieser stechenden Logik überzeugte. Genau wie nicht allein großer Erfindergeist dazu führte, dass die Baumwollindustrie Dampfmaschinen statt wie zunächst Wasserkraft einsetzte. Vielmehr erwiesen sich all diese Vorteile der Kohle als Kampfinstrument in den Händen des Kapitals gegen die Arbeitenden.

Kohle und Arbeitszeit

Die Kohle spielte im Übergang von kleinteiligen und dezentral produzierenden Textilfabriken zu großen und hoch profitablen Textilfabriken, die um Großstädte angesiedelt waren, eine fundamentale Rolle. In größeren Städten wurde schon seit dem 16. Jahrhundert Kohle weitreichend genutzt: zum Heizen, Kochen und Schmieden. Sie konnte im 19. Jahrhundert auch für die Produktion eingesetzt werden.

Aber auch die Zeit spielte eine wichtige Rolle für die enorme Expansion der Textilfabriken. Ständig klagten Kapitalisten, dass die ArbeiterInnen zu störrisch, faul oder langsam waren. Durch die Kohle gab es im Gegensatz zu wetterabhängigen Energiequellen einen konstanten Energiefluss – die Dampfmaschinen konnten nicht durch zu viel oder wenig Regen ins Stocken gebracht werden. Die Unabhängigkeit von der Wasserenergie half den Fabrikbesitzern, die Arbeitszeit möglichst weit auszudehnen. Dampfmaschinen konnten bei jedem Wetter und rund um die Uhr laufen.

So wurde das Thema Arbeitszeit zu einem wichtigen Kampffeld der ArbeiterInnenklasse. Durch massive Streikbewegungen wurde in Britannien bis 1848 der 10-Stunden-Tag erstritten. Durch neue technische Möglichkeiten gelang es dem Kapital jedoch, die Arbeitszeit zu verdichten, um in möglichst kurzer Zeit möglichst viel zu produzieren. Aus den ersten Dampfmaschinen wurden Hochdruckdampfmaschinen. Die Nachteile, die diese für die ArbeiterInnen mit sich brachten, waren gewaltig: Häufig explodierten die Boiler und die Kapitalisten setzten bewusst das Leben der ArbeiterInnen aufs Spiel, um ihre Profite zu erhöhen. Mit neuen Maschinen konnten auch Löhne gedrückt werden, ganze Schichten von ArbeiterInnen deklassiert und durch billige, ungelernte ersetzt werden. In diesen Kämpfen zwischen

Kapital und Arbeit ging es um Fragen der Arbeitszeit, der Löhne und der Kontrolle im Produktionsprozess. Aber auch die ökologische Dimension spielte immer wieder eine Rolle.

ArbeiterInnen und Ökologie

Heute wird behauptet, dass ArbeiterInnen „egoistisch“ an ihren Arbeitsplätzen hängen würden, ihre Arbeit etwa in der Autoindustrie aber eine unökologische sei und sie deswegen einer nachhaltigen Gesellschaft im Weg stehen würde. Aber bereits im 19. Jahrhundert bildete sich in der ArbeiterInnenbewegung eine Tradition, die eine andere Geschichte erzählt. Es war die Luft der ArbeiterInnen, die in Städten verschmutzt wurde und es war auch ihre Gesundheit, die auf dem Spiel stand. All das passierte im Interesse des Kapitals. Die ArbeiterInnen wollten ihren eigenen Zugang zur Natur, die nicht durch die Diktatur einiger Kapitalisten verseucht wird. Wie man dahin kam, war im 19. Jahrhundert allerdings unklar. 1842 gab es in England den ersten Generalstreik. Berg-arbeiterInnen, SpinnerInnen und WeberInnen kämpften gemeinsam. Die ArbeiterInnen marschierten und holten immer mehr ArbeiterInnen aus Fabriken, die noch am Laufen waren, bis das ganze Land stillstand.

Der Kampf der ArbeiterInnen in den Fabriken richtete sich zunächst direkt gegen die Maschinen, die zum Stillstand gebracht und oft sogar zerstört wurden. Die ArbeiterInnen wollten aber nicht zurück in eine Zeit ohne Maschinen, sondern kämpften so für das allgemeine Wahlrecht, eine Arbeitszeitverkürzung und höhere Löhne. Zugleich zeigte sich aber auch der Keim eines ökologischen Bewusstseins.

In den Zeitungen der ArbeiterInnen wurde dargelegt, dass die Kohle und die Maschinen die Basis waren, auf die sich die herrschende Klasse stützte. In den Gedichten und Liedern der Arbeitenden ging es um die Zerstörung der Umwelt, die sich am deutlichsten im schwarzen Rauch zeigte, der um die Industriestädte aufstieg. Die ArbeiterInnen erkannten die Bedrohung, die die Unterwerfung der Natur im Interesse des Kapitals bedeutete. Nicht zuletzt, weil sie diese am eigenen Leib spürten.

Es ist wichtig, sich diese Tradition der ArbeiterInnenbewegung heute wieder ins Gedächtnis zu rufen. Wir wollen in einer Welt leben, in der ein gutes Leben für Alle möglich ist. Die Kontrolle darüber, was mit der Natur passiert und wie ArbeiterInnen zu leben haben, muss dem Kapital entrissen werden. Um diesen politischen Willen durchzusetzen, wird es auch heute notwendig sein, die KapitalistInnen an ihrer umweltzerstörerischen und höchst profitablen fossilen Grundlage zu treffen: In der Automobil- und Ölindustrie. Es wird heute wie schon beim ersten Generalstreik zentral sein, dass Arbeitende verschiedenster Bereiche diesen Kampf gemeinsam führen.

Vieles hat sich seit dem 19. Jahrhundert geändert. Der Kapitalismus umfasst mittlerweile den gesamten Globus, das Erdöl hat die aber noch immer wichtige Kohle als meistgebrauchten Energieträger abgesetzt. In der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts hat sich im globalen Norden das Auto als individuelles Massenverkehrsmittel durchgesetzt. Heute ist angesichts der drohenden Klimakatastrophe viel von Elektroautos die Rede. Die globale ArbeiterInnenklasse , auch wenn sie in vielem anders aussieht als 1850, ist mittlerweile größer denn je.

Ab Mitte des 19. Jahrhunderts blieb aber das fossile Standbeil des Kapitalismus beständig. Trotz der Großdemonstrationen der Klimabewegung im letzen Jahr erwartet die OPEC bis 2040 weiter einen Anstieg im Verbrauch von Kohle, Erdöl und Erdgas. Es ist dieses Standbein, das die ArbeiterInnenklasse heute dem Kapital entreißen muss. Auch wenn Andreas Malm die Frage der Rolle der ArbeiterInnenklasse im Kampf um die Klimakatastrophe nur vage streift, liefert seine Analyse der Kreativität, die die ArbeiterInnenklasse im Kampf gegen das Kapital und für ein gutes Leben zeigt, viele auch für die vor uns stehenden Kämpfe inspirierende und erhellende Beispiele und Ideen.

https://www.sozialismus.click/buchvorstellung-andreas-malm-das-fossile-kapital-2016/
Von: denk.mal (foreverdol) Kernsozialistische Partei 18.02.2019 20:22 Uhr
sehr schöner Text

wenn ich das richtig verstehe ist "Macht und Recht im Betrieb – Der „Fall BMW-Berlin“ ein Buch

wir könnten ja auch in loser Folge Buchtipps rausgeben

diesen Monat Deinen zum Thema Wirtschaft, nächsten Monat kann ich vielleicht einen zum Thema Natur machen, weil ich am 12. März auf einer Lesung "Nestwärme- was wir von den Vögeln lernen können"

nicht jeder Text oder Tip von uns muss ja unbedingt politisch sein

Deiner klingt aber auf jeden Fall sehr interessant
Von: DerMaulwurf (LukasDreyer) Das Volk 17.02.2019 22:10 Uhr
Macht und Recht im Betrieb – Der „Fall BMW-Berlin“

Zum Beginn der 80er Jahre entwickelten sich wie auf der Rückseite des Buches geschrieben erst allmählich Union-Busting-Methoden in den USA, also Methoden von Unternehmen ihre Kosten gegen kämpferische Gewerkschafter zu senken. Das Buch ist weniger eine Analyse zu dem Arbeitskampf bei BMW, als eine Reihe von Broschüren, Solidaritätserklärungen, Gerichtsurteilen und Überschriften zu Zeitungsartikeln als Sammlung zum betreffenden Fall verschiedener Autoren der 90er Jahre.

Die Story ist schnell erzählt: während die Unzufriedenheit im Berliner Motorradwerk steigt formiert sich eine kämpferische Basis. Erhöhung der Stückzahlen, nicht eingesetzte arbeitserleichternde Technik, Einsatz gesundheitsschädlicher Reinigungsmittel (Trichlorethen), deren ablehnender Einsatz als Arbeitsverweigerung gewertet wurde, nicht bezahlte Überstunden oder der Unmut über den alten Betriebsrat – die Liste der Beschwerden ist lang.
Der 1981 neu gewählte Betriebsrat wollte Schluss machen mit der unternehmensfriedlichen Politik. Es ging darum ernste Betriebsratsarbeit zu machen: lange Öffnungszeiten des Betriebsratsbüro (von 06.00 – 16.30 Uhr, statt 08.00 – 10.00 Uhr), klare Kante zeigen gegen Kündigungen, Widerspruch gegen eine Rationalisierungsstudie zur Ersetzung von 50 Arbeitern mit Maschinen oder auch die Erhöhung der Eingruppierung.

Der Erfolg ist gewiss: der Organisationsgrad steigt. 1979: 45%; 1983: 65%. Mit dem Organisationsgrad steigt die Kampfbereitschaft. Proteste gegen die Unterstützung von Forderungen (Absauganlage in der Gussteilefertigung oder wärmeren Hallen), Proteste außerhalb des Betriebsgeländes oder einem veranstaltetem Gewerkschaftstag.
BMW wurde dies alles zu bunt. Zumal es das Jahr der Streiks um die 35h-Woche war, an dem es nicht zuletzt um bedeutende Investitionen ging mit großem Pomp und Prominenz. 500 Gäste waren eingeladen, unter anderem Bürgermeister Eberhardt Diepgen und Bundeskanzler Helmuth Kohl, um die Einweihung einer neuen Werkshalle zu feiern. Letzterer bezeichnete die Forderung nach der 35h-Woche noch als „dumm und töricht“. Die Masse der Überstunden waren zu der Zeit dennoch ein großes Problem das der neu gewählte Betriebsrat nicht einfach hinnahm.

Schließlich wurde es BMW zu bunt und beschloss einen günstigeren Betriebsrat zu installieren. Über der direkten Finanzierung, z. B. einer Wahlzeitung , der Drohung der Belegschaft mit Abschaffung von Vergünstigungen bei Ausgang der Wahl zu ihren Ungunsten durch den Werksleiter Glas oder Verweisung anderer Kandidaten vom Werksgelände. Glas kam selbst aus der BMW-Familie. Zumindest der Produktionsfamilie des „Goggomobils“ und hatte einen klaren Auftrag aus München: die Kosten für die Produktionsaufwendungen senken. Die vielen ergriffenen Maßnahmen zeigen Wirkung. Der neue „Betriebsrat der Vernunft“ setzt sich durch. Doch das lassen sich die „Noch“-Betriebsräte nicht gefallen und reichen Klage ein gegen die Unrechtmäßigkeit der Betriebsratswahl. Die Idee der BMW-Leitung war einfach. Mithilfe von Kettenkündigungen sollten die Anfechtung für unwirksam erklärt werden. Immer sobald eine Kündigung seitens des Gerichts für unwirksam erklärt wurde sollte eine neue ausgestellt werden, um die Betriebsräte Vollmer, Köbrich und den Vertrauenskörperleiter Knirsch aus dem Betrieb heraus zu halten. Die Logik dahinter: wer nicht im Betrieb arbeitet hat kein Recht die Wahl anzufechten.

Der Arbeitskampf bei BMW sollte sich über drei Jahre hinziehen und zeigt sehr anschaulich wie Unternehmen gegen gewerkschaftliche Kampfmethoden vorgehen, es zeigt die Begrenztheit des gewerkschaftlichen Handlungsspielraums, aber auch was die Solidarität unter Beschäftigten leisten vermag. Das wichtigste ist, das der Arbeitskampf Erfolg hatte und nach drei Jahren die entlassenen Betriebsräte in den Betrieb zurückkehrten und mit überwältigender Mehrheit wiedergewählt wurden.

Von: DerMaulwurf (LukasDreyer) Das Volk 17.02.2019 21:44 Uhr
Im Anhang werden zukünftig Rezensionen zu Büchern und Schriften folgen, um die Vielfalt noch ein wenig zu verbessern. Gruß Lukas